Il existe deux types de facteurs d’arc :
– Ceux qui travaillent de manière géométrique, en prenant des mesures le long des branches pour s’assurer que la forme est constante.
– Ceux qui travaillent au feeling, à l’œil.
Dans les deux cas, il sera nécessaire d’imaginer la forme générale de l’arc avant de commencer à retirer de la manière aux branches afin d’obtenir les meilleures performances.
Les premiers facteurs d’arc se sentiront perdus face à une branche courbe et avec trop de noeuds, et préfèreront des bois de diamètre important, voire des planches achetées dans le commerce et découpées à la scie sauteuse.
Les seconds se satisferont de tout type de bois même si l’appréciation de la forme de l’arc demandera plus d’expérience. Malgré tout, la plupart des facteurs d’arc se situent entre ces deux extrêmes, il faudra toujours adapter la forme théorique aux particularités de la branche et il sera souvent nécessaire de faire des tracés rapides afin de conserver des alignements.
Cette étape de la facture d’arc peut donc être uniquement un processus mental durant les multiples étapes qui suivent ou bien être tracée précisément ou grossièrement sur le bois à plusieurs reprises durant le processus de facture d’arc. Il est toutefois important de noter qu’il s’agit plus d’un processus constructif (qui traverse toute la réalisation de l’arc, chaque fois que l’on découvre quelque chose de nouveau sur la branche) plutôt que d’une étape à intercaler parmi les autres.
La forme théorique
Adapter la théorie aux particularités de la branche
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Texte : Fabien Houssin
